Faites une étude du marché locatif dans la ou les villes où se trouvent vos biens.
Passez en revue le marché immobilier local.
Après la loi Perissol lancée en 1996, de nombreuses autres lois fiscales incitatives ont été mises en place par nos gouvernants : De Robien, Besson, Scellier et enfin Pinel. Des programmes neufs ont poussé comme des champignons dans des communes de taille moyenne et ont été vendus dans le cadre d’un de ces régimes de défiscalisation. Ils offrent un niveau de confort largement supérieur à la moyenne du marché, car ils disposent de parkings, d’ascenseurs, de terrasses ou de balcons. Ils répondent aux nouvelles normes énergétiques et sont adaptés aux personnes à mobilité réduite, ce qui est primordial, avec le vieillement de la population. Les locataires préfèrent y habiter et délaissent les logements du parc ancien. À moyen et long terme, ces derniers vont donc voir leur potentiel locatif diminuer. Inversement, dans certaines villes moyennes, les appartements neufs se louent mal, car trop de programmes neufs sont sortis de terre.
A noter que certaines communes comme Paris et Lyon, ont opté pour l’encadrement des loyers, ce qui peut pénaliser la rentabilité.
Enfin, la loi énergie-climat de 2019 s’est fixée parmi ses objectifs de lutter contre les passoires thermiques. Depuis 2022, l’acquéreur ou le locataire doit être informé des dépenses d’énergie à travers un Diagnostic de Performance Energétique et un audit énergétique. Depuis cette année, pour les nouveaux contrats de location, un seuil maximal de consommation d’énergie finale par m² et par an doit être indiqué. Les logements classés F et G doivent progressivement faire l’objet de travaux pour passer en dessous de ce seuil.