Défiscaliser signifie réduire ses impôts en utilisant différents dispositifs légaux.
1/ Les FIP et FCPI
Les Fonds d’investissement de Proximité (FIP) et Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) ont pour objet de financer des PME non cotées. En contrepartie d’un risque en capital et d’une durée de blocage de 5 à 8 ans (selon les fonds), l’investisseur privé profite du dynamisme de ces PME.
Les entreprises et les secteurs sur lesquels sont investis les fonds sont sélectionnés sur des critères de maturité, de rentabilité, de potentiel de développement et sur leur capacité à distribuer des dividendes.
Il existe 3 catégories :
- Les FIP et FCPI investis sur le « continent » ; ils ouvrent droit à une réduction d’impôt de 22 à 25% du montant net investi, plafonné à 12.000 € d’investissement pour un célibataire et 24.000 € pour un couple. Un client peut cumuler les avantages des FIP avec ceux des FCPI (soit 2 fois 12.000 € pour un célibataire et 2 fois 24.000 € pour un couple).
- Les FIP Corses : investis dans des entreprises corses, ils ouvrent droit à une réduction d’impôt de 30% du montant investi.
- Les FIP outre-mer ouvrent droit à une réduction d’impôt de 30% du montant investi.
2/ Le PER (Plan d’Epargne Retraite)
Il a pris le relais des contrats PERP et Madelin et permet de se constituer un capital au fil de sa vie active, pour percevoir au moment de sa retraite un complément de revenus sous forme de rente ou de capital.
Le PER est ouvert à tous, majeurs, mineurs, actifs, non actifs, salariés et travailleurs non-salariés.
Pendant la période d’activité, les revenus sont généralement plus élevés qu’à la retraite.
Le montant investi vient en déduction du revenu imposable, ce qui diminue l’impôt.
Par exemple, pour une personne ayant une tranche marginale d’imposition de 30%, un versement de 10.000 € sur un PER lui fait économiser 3.000 € d’impôt.
Chaque contribuable bénéficie d’un plafond de déduction indiqué sur son avis d’impôt. Il faut noter que ce plafond est à « vérifier », car il peut comporter des erreurs.
Au moment de la retraite, le titulaire du PER pourra demander une sortie en rente ou en capital. S’il opte pour la rente, celle-ci sera fiscalisée dans la catégorie « retraite » et bénéficiera d’un abattement de 10%. Si le titulaire choisit une sortie en capital, la part du retrait issue des versements sera soumise à l’impôt sur le revenu et la plus-value sera soumise au Prélèvement Forfaitaire Unique de 30%.